La journée avait été sombre, agrémentée de peu de sang à part de celui du cerf m'ayant servi de diner. Et maintenant à l'heure où la nuit embrasse le jour, prenant sa place dans le cycle naturel, je me retrouve face à cette porte noire d'une simplicité déroutante.
J'étais passé par l'entrée et un subalterne plein de courbette et de "Monsieur" m'avait conduit jusqu'au début du couloir, me laissant continuer seule jusqu'à ma destination.
Grattement sur la nuque du bout des doigts, légère hésitation et coup donner sur la porte avec les premières articulation de la main droite.
Aucune réponse... Nouveau bruit de bois frapper... Toujours rien... Main descendant vers la poignée de cuivre, la tournant et poussant la porte qui était en fait ouverte.
Rapide coup d'oeil embrassant le lieu, un âtre au bois enflammé ronflant de plaisir, fauteuils et canapés disposé non loin de lui pour profiter de sa chaleur, une table dans un coin et un éclairage morne, la flambée suffisant à éclairer une bonne partie de la pièce.
Laisse la porte entrebâillée derrière lui, avançant dans la pièce, en fait le tour essayant de trouver quoi observer. Déçu s'assied dans un fauteuil, dont le regard peut porter à la porte, ne ratant ainsi aucune entrée.
Se laisse aller contre le dossier moelleux, attendant un ou une responsable...