La Visite d'Aria

Passant Nombre de messages : 11 Age : 47 Date d'inscription : 11/03/2009

Aria se trouvait à l’extérieur de la taverne du Chaos. Elle observait les gens présents à l’intérieur, profitant de la pénombre du soir tombant pour voir sans être vue. Même si elle avait été invitée, elle ne pouvait guère être certaine que tous les membres l’accueilleraient de la même manière que certains qu’elle avait croisée auparavant. Ayant même déjà eu quelques différents avec l’un ou l’autre d’entre eux, il lui valait donc mieux bien observer les lieux dans l’idée de se préparer à une éventuelle retraite. Une fois que cela fut rapidement fait, elle ajusta la ceinture qui maintenait le fourreau de son épée puis entra d’un pas ferme et décidé à l’intérieur.

Ne prêtant que peu d’attention aux regards interrogateurs posés sur sa personne, elle se dirigea directement vers le comptoir où elle jeta avec arrogance suffisamment de pièces d’or au tavernier afin qu’il la serve plus qu’amplement pour toute une soirée.

« Un hydromel ! Il est bon par chez vous… »

La guerrière se mit dos au comptoir, s’accoudant sur celui-ci, et commença à détailler les personnes présentes, se demandant qui allait l’aborder en premier dans ce lieu où tout pouvait arriver…

Emboitant les pas de Sante vers la sortie, Mel se souvint soudain de la raison qui l’avait poussé ici, du moins des crampes d’estomac le lui rappelèrent… Elle retint la main du jeune, lui expliquant qu’elle allait passer commande et faire amener le tout chez elle puis fit demi-tour. Alors qu’elle approchait du comptoir, une jeune femme retint son attention, la reconnaissant elle se dirigea droit sur elle en souriant.

-« Bonjour Aria ! Quel plaisir de te voir ici ! »

Elle vit la bourse remplit de pièces, sans doute pour payer sa boisson. Sans mots dires elle la fit glisser vers la jeune femme, indiquant au tavernier que c’était pour elle.

-« Après tout c’est moi qui t’ai invité… »

Rapidement Mel en profita pour passer commande de différents plats et vins les faisant servir chez elle.

-« Je ne peut malheureusement m’attarder… Je suis attendue. »

Elle fit un geste de la tête derrière son épaule en direction de la porte vers Sante.

-« Les boissons sont pour moi, tu auras sans doute d’autres visites, je reviendrai moi-même sous peut. »

Mel salua Aria de la tête en souriant avant de tourner les talons.

La majorette Nombre de messages : 53 Date d'inscription : 16/02/2009

Eowyn avait le ventre vide depuis la veille , elle n'avait rien mangé ni bu , elle avait passé tout son temps allongée sur son lit , s'endormant par moment d'un sommeil agité !
Elle regarde vers la fenêtre et se dit qu'elle devait se bouger , faire quelque chose , au moins aller s'entrainer un peu , mais avant , elle allait passer à la taverne pour boire quelque chose !

Aprés un bon bain revigorant, elle noua ses cheveux , ramassa son bâton et quitta sa chambre en claquant la porte , se dirigeant vers la taverne .

Aussitôt la porte poussée , elle entre et s'approche du comptoir , commande un lait bien chaud avec du miel et attend impatiente .

Elle lance un regard à droite puis à gauche , aperçoit tout à coup une jeune femme qui ne lui ai pas inconnue .

Aria ! vous êtes enfin venue nous rendre visite !

Eowyn s'approcha un peu d'elle , un sourire amical sur les lèvres .

Comment allez-vous depuis la dernière fois ?

Elle détailla un peu la jeune Aria adossée au comptoir d'un air désinvolte, mais son regard scrutant l'ensemble des gens présents, trahissait quelque peu une certaine ... méfiance .

Eowyn prit son verre de lait brulant et vint s'installer prés de la jeune femme .

Je suis bien contente que vous soyez venue , vous allez ainsi pouvoir rencontrer les membres de notre famille

Elle sourit et se tut enfin lui laissant le temps de lui répondre . elle venait de se rendre compte que comme à son habitude , quand elle commençait à parler , elle ne s'arretait plus ...

Impératrice Nombre de messages : 283 Date d'inscription : 25/04/2008

De son boudoir elle percoit, une odeur inhabituelle...
Un parfum de femme...
Prends son miroir et srcute piece par piece y cherchant une présence nouvelle
entrée...
hall...
vestiaire...

Taverne!!!

Ah voilà voilà....examine la danseuse ne sachant trop danser et encore plustot timide a se présenter.

Examine la scène de haut. Peut être ira-t-elle plus tard..

Lilou avait soif, et elle savait très bien ou allé chercher ce qu'elle voulait.

Elle avait vêtu son manteau sombre, et s'apprêtait à descendre..

sur son chemin elle avait vue l'impératrice tournée à un angle..

Elle venait d'arriver dans la pièce, présent était Mel et une autre personne qu'elle n'avait jamais vue..

S'approchant de Mel, la salua.

Comment allez-vous ma douce?

Puis toisa l'invitée, d'un sourire elle lui parla:

Bonsoir,

Je me nomme Lilou, veuillez m'excuser mais qui êtes-vous?

Passant Nombre de messages : 11 Age : 47 Date d'inscription : 11/03/2009

Aria eu à peine le temps de saluer Mel que cette dernière s’en était déjà allée. Elle aurait voulu avoir le temps de la remercier pour sa générosité.

Mais la guerrière ne resta pas seule très longtemps. En effet, ce n’est que quelques minutes plus tard qu’arriva la somptueuse Eowyn. Cette dernière semblait agitée ou tout au moins en pleine forme. Mais elle était aussi fort accueillante, ce qui ne manqua pas de rassurer Aria.

« Je vais bien, je vous remercie Dame Eowyn… »

Aria leva son verre en guise de politesse avant de boire une gorgée.

« C’est avec grand plaisir que je rencontrerai tous les membres de votre clan, du moins si ils sont tous aussi accueillant avec les étrangers que vous-même. »

Elle esquissa un petit sourire. Cela faisait longtemps qu’elle n’avait plus autant sourit. Fort froide et indépendante de nature, ce n’était pas son fort d’ailleurs, mais là, il lui fallait être polie et mettre en avant ses bonnes manières. Elle n’était pas chez elle après tout, même si elle savait déjà que sa place était parmi eux.

La conversation fut à peine entamée qu’une troisième chaotique s’approcha, se présentant elle aussi avec politesse. Il était fort curieux pour Aria de constater que les demoiselles du Chaos étaient toutes aussi accueillantes. Elle s’imaginait que ce serait beaucoup plus difficile de briser la glace.
Peut-être savaient-elles déjà qu’elles avaient des affinités en commun, comme Dame Mel avait semblé le lui dire lors d’une précédente rencontre.

« Bonsoir Dame Lilou, je me nomme Aria. Dame Mel et Dame Eowyn m’ont proposé dans leur grande bonté de venir leur faire une visite ici même. Il m’aurait été difficile de refuser pareille proposition ! »

Aria sourit à Lilou s’attendant à de nouvelles questions sans doutes bien plus pertinentes.

Impératrice Nombre de messages : 283 Date d'inscription : 25/04/2008

Écoute avec application les échanges, Attendant que la reine du néant passe a l'offensive, la connaissant bien. elle connait peut la visiteuse et a mille et une questions a son sujet.
On lui avait dit qu'elle était irrespectueuse, un brin rebelle. n'aimant pas se faire piler sur les pieds. Pour le moment, une ordonnée ne serait pas plus insipide...Attente...fixe le miroir.

Lilou avait quelque peu loupé Eawyn, elle s'en était excusé.

Regardant à nouveau Aria..Des questions elle en avait...

Veuillez m'excuser, mais.. ne ma nature curieuse et méfiante, je souhaiterais savoir quel peu plus sur vous.

Certes que vous avez eux une invitation, mais dans quel but? Car le chemin est long pour venir jusqu'à nous!

Et d'où venez-vous au faite?

Elle s'installa à la table, ayant prit son pot de sang et un verre.. elle versa le liquide épais dans la coupe, s'assit et le dégusta tout en attendant la réponse à sa question.

Passant Nombre de messages : 11 Age : 47 Date d'inscription : 11/03/2009

Aria se tourna alors vers Lilou, afin de tenter de répondre avec pertinence à tout au moins une partie de ses questions.

« Ma foi, il me semble que d’où je viens importe peu. Mais les raisons qui m’ont poussé ici par contre sont plus dignes d’intérêt. »

Ses motivations semblaient comme lui avoir été chuchotées à l’oreille… La guerrière, plus que tout, redoutait de parler d’elle, mais un minimum d’explications s’imposaient.

« A dire vrai, j’ai encore un peu de mal à savoir ce qui m’a réellement poussé ici. Je n’y ai pratiquement pas songé. C’est comme si le destin m’avait conduit dans vos murs. Habituellement, mon dédain pour la race humaine n‘a d‘égal que la fureur de Lucifer lui-même. J’ai erré sur ces terres, méprisant toute rencontre, jusqu’à ce que je tombe par hasard sur l’un ou l’autre de vos membres. Leurs personnalités et leurs convictions ont attisé ma curiosité. Il y a à la fois tant de mépris et tant de passion parmi les vôtres que je n’ai pu me résoudre à ignorer ma volonté d’en savoir plus… Et… votre conception de ce monde me plait! »

Aria fit une pause. Ayant peur de trahir ses faiblesse en laissant ses mots s’emballer, elle bu une gorgée de son verre afin de reprendre discrètement son sang froid.

« Il me semble que tout évènement ne peut pas toujours être expliqué… disons… rationnellement. Mais, à ce moment précis, je sais que je ne suis pas l’unique responsable de la volonté de mes pas à me conduire jusqu’à vous… »

Elle s’arrêta net. Après tout, elle ne voulait pas en dire plus. Et même si elle aurait voulu, elle aurait eu du mal à l’exprimer avec des mots. La sauvegarde de sa raison l’obligeait à mépriser et minimiser constamment la petite voix qui la poussait parfois à agir.

Baron Nombre de messages : 122 Age : 33 Date d'inscription : 15/04/2008

Comme à son habitude, assit au fond de la taverne, il regardait patiemment ce qu'il se passait sous ses yeux, attendant son heure pour intervenir. Nombre de ses compagnons étaient venus adresser la parole à cette jeune invitée, mais personne n'était resté plus de quelques minutes. Quelle drôle de façon de recevoir se disait-il, tout en se redressant, un verre à la main. D'un pas assuré, ondulant entre les tables de la taverne, il s'approcha du comptoir et s'assit aux cotés de la nouvelle venue comme si de rien n'était. Sans adresser un seul regards aux personnes présentes, les yeux perdus dans le vide, il se mit à parler d'une voix autoritaire.

- Puisque l'on te dit que c'est une invitée Lilou, pourquoi as-tu besoin de poser toutes ces questions ? Cette demoiselle n'est ici que pour boire un verre en compagnie de ceux qui l'ont invitée... même si apparemment ils ont eut mieux à faire. D'ailleurs, tu n'as pas d'autres chats à fouetter également ?

D'un geste de la main il congédia celle qui pensait être reine, avant de pivoter de coté pour se retrouver face à la jeune femme. Accoudé au comptoir, il affichait un large sourire, et bu une gorgée de la boisson contenue dans son verre avant de reprendre...

- Alors comme ça vous êtes humaine, et pourtant vous détestez les vôtres ? Cela m'intéresse au plus haut point ! Expliquez moi comment cela a put arriver... Si ce n'est pas trop demandé ?

Elle écoutait attentivement l'invitée, et n'avait fait attention a Caryste qui était tapie dans l'ombre comme a son habitude...

Elle s'apprêtait à lui répondre quand le démon avait surgit d'un coin reculé de la taverne..
Il avait cette tendance à marcher le pif en l'air...

Veuillez prendre note mon chez petit démon, que je suis curieuse, et je me méfie simplement... ce n'est pas parce que Mel et Eowyn sont amies avec elle que je dois en faire de même sans la connaitre.. Désolé, si ma façon de m'intéresser ne te plait pas!

Toujours autant vous! Un jour vous vous en mordrez les doigts...

Les idées ne lui manquaient pas...

Ah et je vous ferai remarquer que vous avez encore mon livre..

Tout en lançant un derniers regard profond vers Caryste, elle se annonça son départ..

Puisque je dérange, je m'en retourne vers mon homme lui au moins n'est point comme vous...

Elle soupira.. et s'evanouit dans l'air...

Passant Nombre de messages : 11 Age : 47 Date d'inscription : 11/03/2009

Ensuite, un homme s’approcha d’elle, congédiant quasi sur le champs la jolie intrigante qui ne se laissa faire qu‘à moitié. Sans doute se connaissaient-ils fort bien pour se parler de la sorte.

Ce nouveau venu aurait presque été poli si il n’avait pas omis de se présenter. Quoi qu’il en soit, au-delà de ce semblant d’orgueil, il avait une allure certaine, une élégance mystérieuse, voire même une beauté étrangère…
Aria n’eut plus de doute quand à sa toute relative humanité lorsqu’il prit la parole, annonçant sans détour une certaine curiosité vis-à-vis de son désintérêt envers sa propre race.

« Hé bien, ne trouvez vous pas que les humains sont pathétiques ? Ils sont capables de tout, surtout des pires bassesses ou cruauté. Pour la plupart, dénués d’honneur ou de fierté, ils mentent et trahissent à foison, et puis agissent comme des larves si leur vie se trouve en danger. Je les trouves tellement prévisibles, si inintéressants ! »

La guerrière fit alors mine de boire une gorgée de son hydromel, détaillant discrètement l’inconnu du regard. Il y avait quelque chose de fascinant en lui, plein de promesses de jours moins monotones.

« J’ai par contre un intérêt mesuré pour ceux qui pourraient être capables de grands élans d’amour ou de bonté. Je les traques. Malheureusement pour eux, leur capacité à faire de grandes choses ne se constate généralement que dans l’adversité ou le malheur…
J’aime être celle qui stimule leur bravoure ou leur solidarité, j‘aime faire naître la souffrance pour les rendre meilleurs, et enfin leur retirer la vie devant leur si impuissant Dieu, incapable qu’il est de sauver leurs pauvres petites âmes tourmentées par tant et tant d‘années de vices et de manque de foi… »

Un double souffle se fit entendre. Le cœur d’Aria sembla battre deux fois plus qu’à l’habitude pendant un court instant. Une impression troublante de déjà vu. Légèrement désappointée, elle posa son verre afin de reprendre une certaine contenance, puis se remit face à son interlocuteur.

« Et vous-même qu’en pensez-vous donc ? »

Empereur Nombre de messages : 99 Date d'inscription : 09/04/2008

Le Chaos semblait fort occupé, personne de disponible pour s'entrainer avec lui. Des bribes de conversations vinrent à lui. Caryste, Lilou, et une inconnue. Il grommela, fit le tour par les recoins dont lui seul et l'impératrice avaient connaissance, pour sortir calmement, approchant le dos de l'inconnue.

D'une voix chargée d'ire, il tona: " Pathétique, dénué d'honneur ou de fierté... Ainsi vois tu les humains? "

Il fit un pas de plus, son ombre venant recouvrir l'invitée.

" Je devrais alors simplement te briser la nuque, en l'instant, moi, Grüdu, qui suis à tes yeux pathétique et dénué d'honneur... "

Il tourna les talons et s'éloigna.

"Un chaos n'a nullement besoin de juger sa future victime pour l'expirer, il doit juste l'identifier et frapper, qu'il soit humain, vampire, démon, Lyche ou mi-homme mi-cochon"

Passant Nombre de messages : 11 Age : 47 Date d'inscription : 11/03/2009

Ne laissant pas le soin au mystérieux chaotique de répondre à sa question, un autre homme, relativement impressionnant de par son physique, fit son apparition. N’ayant certainement perçu que des bribes de leur conversation, il monta directement sur ses grands chevaux tout en menaçant impulsivement la guerrière qui le fixa, stupéfaite par son intrusion peu délicate. Malgré tout, le barbare ne mit nullement ses menaces à exécution et s‘éloigna aussi abruptement qu‘il était apparu.

Aria ne dit mot. Néanmoins un coin de sa bouche se souleva en un genre de petit rictus narquois qui montrait bien qu’elle n’en pensait pas moins.

Ne perdant pas son sang froid, elle s’adressa à son précédent interlocuteur, omettant volontairement l’incident.

« Reprenons, voulez-vous ? »

Empereur Nombre de messages : 99 Date d'inscription : 09/04/2008

IL s'arreta à quelques pas. Rien n'était sorti d'elle, pas un mot, pas une tentative de lui donner tort ou d'argumenter. Uriner dans une viole à archer aurait surement produit un quelconque effet, toujours plus que l'attitude de l'invitée qu'il avait reconnu pour lui avaoir déjà parler du Chaos. Pisser dans la viole l'aurait au moisn fait sourire.

Dommage qu'Aria, dont le nom lui revint rapidement, ne l'eut pas reconnu. Grüdu pensa que cela lui aurait évité de lui manquer de respect.

"Plutôt que de reprendre, je te propose de prendre, simplement, la porte. Et quand tu seras à l'extérieur peut être pourras tu réfléchir à tes mots, et me préciser ta pensée?"

Passant Nombre de messages : 11 Age : 47 Date d'inscription : 11/03/2009

Il était dit qu’elle n’aurait jamais réponse. Grüdu, tel qu’il s’était présenté l’instant précédent, fit demi-tour et vint à nouveau lui adresser la parole, sur un ton cette fois quelque peu plus nuancé. Le voyant ainsi plus détendu, Aria reconnu en lui l’homme qui lui avait quelques temps auparavant effectivement parlé de son clan. Elle avait d’ailleurs involontairement écourté la conversation lui expliquant son intention de répondre à la sollicitation des Dames Mel et Eowyn.

Invitée à prendre la porte, la guerrière fit un léger signe de tête envers Caryste.

« Veuillez m’excuser… »

Elle emboîta le pas du guerrier jusqu’à la sortie. Une fois sur le pas de la porte, un frémissement plaisant lui parcouru le corps, mais elle n’en laissa rien paraître, se concentrant un court instant sur sa propre respiration afin d’en estomper les effets.

« Seigneur Grüdu… »

Une courte pause. Des interrogations… encore… et ce petit sourire narquois qu’elle n’arrivait pas à retenir…

« Sauf votre respect… Si vous n’écoutiez pas notre conversation en fourbe tout à l’heure, vous auriez certainement compris que je parlais de la plupart des être humains. Et que je n’en ai point fait une généralité, parlant ainsi de ceux qui nous servent de proies voire de passe-temps pour certains… Étant moi-même humaine, je me sens bien placée pour savoir qu’il y a parfois exception. Ne soyez donc pas vexé de mes propos. »

Elle se tut et le fixa sans sourcilier, même lorsqu’une légère brise fit onduler l’une de ses mèche de cheveux sur le devant de son visage détaché.

Empereur Nombre de messages : 99 Date d'inscription : 09/04/2008

Il l'observa. Peut être était-ce un reliquat d'un sourire qui n'avait su s'effacer de son visage, ou un signe de suffisance, mais le rictus suffisant qu'affichait Aria lui déplaisait. Il prit une longue respiration, luttant contre son envie de simplement la laisser là à jamais. Un sourire s'afficha sur son visage

"Les excuses sont une marque de faiblesse, ceci sera le second conseil je te t'aurai donné. Le premier étant de traiter chaque être vivant ou demi vivant comme une bonne dose d'humus et de fertilisant pour mes jardins. POuquoi serait-je vexé de tes mots? Fourbe je suis, fourbe tu devras apprendre à être. Que tu es humaine il te faudra apprendre à oublier, les titres et rang ente Chaos tu supprimeras, à part pour l'impératrice, car au Chaos tous ont la même valeur.""

Le sourire de son visage fit plaça à une expression malsaine de brutalité et de rage. Il attrapa Aria par un poignet, la fit pivoter en retournant le bras et appliqua de sa main gauche sa dague contre la gorge d'Aria.

Il lui murmura:" Prouve moi que tu es digne de notre confiance, ou tu iras fertiliser mes roses. Il est beau de savoir parler, mais je veux savoir ce que tu apporteras au Chaos"

Passant Nombre de messages : 11 Age : 47 Date d'inscription : 11/03/2009

Aria s’attendait au pire. Il était plus agile et plus fort, et elle le savait. Mais il énumérait les commandements et les mises en gardes que tout chaotique se doit de connaître, preuve qu’il comptait certainement la tester. Il n’y aura pas d’échappatoire, il lui faudrait la jouer fine, tout en stratégie comme de coutume.

« Bien, Grüdu donc… Soyez fourbe si cela vous chante. Nous ne sommes pas tous égaux et ne le seront jamais. Le Chaos n’est-il pas en soi le fondement même de l’opposition aux règles, l’envie d’aléatoire, d’incertitude et d’imprédictible ? Quant à mes excuses, comme vous les appelez, elles n‘étaient rien de plus que marques de respect et bonnes manières, voire peut-être fourberies de ma part, cela dépend d’où l’on se place… »

La chose en elle s’agitait, se contractait, s’amusait mais s‘impatientait aussi. La peau d’Aria commençait à s’échauffer sans qu’elle en ait conscience. C’est à ce moment là que le guerrier la saisit, l’amenant à lui en une position peu rassurante, une dague toute prête à ôter la vie.

« Cela est idiot ! Nous savons tous les deux que votre dague ne va pas me couper la gorge aujourd’hui! Il va de soi que si vous en vouliez à ma vie, que si vous ne trouviez pas celle-ci intéressante, je ne serai déjà plus de ce monde… Pourquoi serais-je sur vos terres si plusieurs d’entre vous n’avaient pas croisé ma route et invitée à y venir? Vous auriez tous pu prendre ma vie bien avant cela… »

Il relâchait un peu son étreinte. Elle songea qu’elle lui avait sans doute un peu rendu la raison. Mais en fait sa peau était devenue tellement brûlante qu’il avait du avoir un peu de mal à la maintenir, ou peut-être avait-il juste été déconcerté par cet étrange maléfice. Quoiqu’il en soit, elle en profita pour se dégager subrepticement

La guerrière avertie se maintenait à présent à distance de son interlocuteur. Son attitude avait changé. Le sourire s’était dissipé et laissait place à un visage plus dur et bien plus froid que de nature. La couleur de ses yeux, habituellement presque noir ébène, était en train de changer, comme si un feux naissant tout proche se reflétait sur ceux-ci. De plus en plus haletante, Aria sentait qu’elle perdait le contrôle. Le ton monta, sa voix s’enroua devenant plus impressionnante. Elle se mit à le tutoyer, malgré elle.

« Ne vois-tu pas que je suis l’essence même de ce que tu recherches ? Grüdu, ton destin est tout tracé... L’univers tourne comme une horloge et tu as devant toi l’un des outils que tu recherches pour en démonter les frêles rouages ! Homme de peu de foi, ne lève plus la main sur ta semblable, et prend sur toi de la protéger comme tu protégerais la vie de ta propre sœur ! »

La guerrière respira un grand coup, comme le ferait un quasi-noyé qui regagnerait enfin la surface. Sa peau avait retrouvé une température normale et ses yeux étaient redevenus noirs. Ne s’étant jamais manifesté aussi puissamment auparavant, elle n’avait pas réussi à contenir son emprise. Déroutée par l’imprévu, elle regardait à présent Grüdu en biais, guettant sa réaction.

Empereur Nombre de messages : 99 Date d'inscription : 09/04/2008

La réaction fut intéressante notamment ce côté épidermique qu'il n'avait jamais rencontré, mais loin de ce qu'il attendait. Elle parlait encore, trop, beaucoup trop, ce qui lui fit incliner la tête de déception.

Encore une fois, tu juges. L'homme de peu de fois qui te fait face lève la main sur les âmes qu'il décide de libérer. Je demeure seul juge de ce qui me semble utile ou non. j'hésite encore à qualifier tes mots de suffisance, ou d'ignorance. Tu es trop^sûre de toi quand à la consistance de nos invitations. U bon nombre d'âme sont venus en ces lieux sur nos invtations multiples, et peu d'entre elles sont resté en vie, contrairement à ce que tu dis, une invitation chez nous n'est pas un signe de désir, mais une simple marque de curiosité.

Il fit un pas en arrière s'enfonçant enter les portes de la citadelle.

Tu as utilisé des mots pour te défendre, penses tu qu'au cours d'une bataille tu puisses raisonner l'adversaire? Je m'attendais à ce que tu m'attaque, me blesse, m'ôte la vie. Prouve moi donc que j'ai tort d'ête dubitatif à ton sujet. Si tu veux entrer de nouveaux en nos murs, tu devras faire couler mon sang.

je n'ai rien à redire sur ta motivation, qui me semble évidente, mais pour l'heure, je n'ai nul idée des talents qui pourraient servir Dim Aghor

Passant Nombre de messages : 11 Age : 47 Date d'inscription : 11/03/2009

Voilà qu’il l’accusait à nouveau de trop juger, de trop parler. Ne sachant trop ce qu’elle avait pu dire lorsque l’entité avait réussi à prendre le contrôle de son corps, elle ne pouvait le blâmer pour ça.

Toujours est-il qu’il était en train de la jeter dehors comme une infâme. Il la mettait à la porte du domaine comme il l’avait pratiquement mise à la porte de la taverne quelques minutes auparavant. Elle avait cru un moment qu’il faisait partie de ces exceptions de l’humanité qui aurait pu rendre le monde intéressant, mais il n’en était rien. Il cherchait juste la bagarre comme sa nature de barbare impulsif le lui imposait, la confortant dans ses opinions sur l’être humain.

N’étant pas venue ici pour devoir rendre des comptes à qui que ce soit, ni à des fins de faire la guerre à ceux qui auraient du être comme sa famille, elle redevint impassible. Même si le démon bouillonnait en elle, tentant de prendre à nouveau le contrôle afin de châtier l’impie, l’orgueil de la belle avait reprit ses droits. Elle préféra tourner les talons plutôt que de répondre à ce qu’elle considérait juste comme de puériles provocations, ne voulant pas se compromettre à nouveau.

Pendant qu’elle s’éloignait, elle songea à ce démon qui la possédait. Elle avait toujours tenté de nier son existence mais elle ne le pouvait plus. Elle ricana, seule, se moquant du diable en elle.

« Roi des Enfers, ouvre les yeux, et voit comme ils ont rejeté ton enfant ! Voit comme ton œuvre ne sera pas accomplie de sa main… »

Empereur Nombre de messages : 99 Date d'inscription : 09/04/2008

Il la regarda s'éloigner, déçu par le manque de passion. Au fond de lui, Ibliss bouillonnait. Son félin infernal pestait contre Grüdu, il désirait en apprendre plus sur celle qui mui ressemblait plus que ce que Grüdu ne pouvait comprendre sur cette première approche. Son sang le brulait, Ibliss, bien qu'emprisonné en son âme par Liânna, luttait pour apparaître à l'âme qui tournait le dos à Dim Aghor.

Puisque ainsi tu fuis, rejoins donc ces hommes que tu déteste, femme sans volonté. Pensais tu que le Chaos poserait le genoux au sol devant toi? Nous possédons tous nos démons, nos particularités, note puissance intrinséque, mais au Chaos chacun met son âme et ses facultés au service de Dim Aghor.

Veux tu voir ce que j'offre au Chaos?

Il grimaça à la pensée de ce qu'il allait faire. Il espéra profondément que Liânna saurait le calmer si la situation venait à lui échapper. Il serra les poing et ferma les yeux.

Ibliss... IIbliss.. viens à moi !

Le corps de Grüdu se tordit de douleur. Il tomba lourdement à genoux alors que sa tête se dirigea vers le ciel.

Ibliss... Aaaaarghhhhhh

Son coeur martelait sa cage thoracique, une larme de sang glissa sur son visage. Des volutes pourpres et noires se mirent à danser autour de lui, une aura sombre se dessinant dans son ombre. Un dernier cri du guerrier accompagna le découpage de la silhouette du fauve aux yeux de flammes dans les volutes.

Un rugissement morbibe se fit entendre, Ibliss le démon, facette frénétique de Grüdu, prenant place à côté du guerrier.

Aria... Ariaaa ! Vois ce qu'est le Chaos! Des démons intérieurs que chacun apprivoise avec la patience de notre famille. A toi de décider de l'enfouir jusqu'à ce qu'il te dévore, ou de comprendre ce qui te ronge et t'a menné à nous.

Explique moi, ce mal qui prend place en ton âme, si tu sens que le Chaos est vraiment ce qu'il te faut, ou passe ton chemin.

Il se releva, prenant appui sur l'échine d'Ibliss, et le flatta pour le calme dont il faisait preuve.

Baron Nombre de messages : 122 Age : 33 Date d'inscription : 15/04/2008

Alors qu'il était occupé à discuter avec cette charmante demoiselle partageant apparemment les mêmes considérations que lui, Grüdu, surgit d'on ne sais où, enleva la belle et l'emmena à l'écart, hors de la taverne. Sans doute voulait-il la garder pou lui, peut-être cherchait-il une nouvelle femme avec qui s'amuser de temps à autres, peut-être... C'est pour toutes ces possibles raisons qu'il laissa faire l'homme sans rechigner, après tout, une femme de plus n'intéressait pas ce démon. Il avait déjà bien assez de problèmes avec la sienne ces derniers temps. C'est pourquoi il restait là, seul dans la taverne, buvant sa bière tranquillement et regrettant d'avoir renvoyer Lilou aussi rapidement. Si elle était resté, il aurait au moins pu bavarder avec quelqu'un.
Après quelques instants, sa pinte fut vide, et quelques minutes plus tard, d'autres récipients allèrent rejoindre celle-ci. Les minutes s'étiraient et semblaient être des heures, il décida alors que son mutisme avait assez duré et se dirigea vers la porte, l'ouvrit, et se mit à rire bruyamment en découvrant le spectacle se déroulant sous ses yeux. Une fois son calme retrouvé, non sans difficulté, il vint se placer à coté de la femme, une main posée sur son épaule.

- Allons bon, mon vieux Grüdu, je ne sais pas ce qu'il s'est passé ici, mais range moi donc ce vilain matou. Il n'est pas bon de se mettre dans cet état parce que cette demoiselle a égratigner ton amour propre en disant que les humains sont des moins que rien...

De sa démarche souple, il s'approcha du félin et passa la main entre ses deux oreilles, s'écartant aussitôt pour ne pas y laisser un doigt. Un regard perçant fut adressé à la belle, avant de venir se replacer à ses cotés pour murmurer.

- Faites quand même attention à vous, cet homme n'est pas n'importe qui...

Passant Nombre de messages : 11 Age : 47 Date d'inscription : 11/03/2009

Pour la deuxième fois, Grüdu tournait les talons puis revenait à la charge, de plus en plus irrité. Elle n’avait pourtant rien fait pour attiser son courroux ou tout au moins n’en avait pas conscience.

*Son impétuosité le perdra !* songea-t-elle.

Aria était tout le contraire de cet homme, agissant mesurément et avec réflexion. Ses dons de fin stratège aurait fait d’elle une parfaite chef de guerre. Elle connaissait tout des tactiques, préférant l’étude des plans d’actions à tout élan inconsidéré.

Elle ne comprit donc pas la recrudescence de la véhémence de ses propos. Mais il la calomniait, l'affublant de nombres de défauts qu‘elle n‘avait pas. Lui répondre et se défendre aurait été vain. Il était clair que Grüdu n’écoutait que lui. L’affrontement semblait alors inéluctable, surtout lorsque ce dernier invoqua une sorte félin qui n’avait rien à voir avec les animaux de ce bas monde.

C’est heureusement à cet instant qu’intervint Caryste. Ce dernier sembla venir porter main forte à la guerrière, s’adressant au barbare de manière à le raisonner. Une fois cela fait, il finit par se placer à ses côtés, non sans une mise en garde. Il était certain qu’elle avait compris qu’elle n’avait pas affaire à n’importe qui.

« Je ne suis pas venue sur ces terres en ennemie, mais cet individu ne semble pas vouloir le comprendre malgré tout le respect et la bienséance que j’ai bien patiemment tenté de lui accorder. Mais cela suffit à présent ! Je n‘ai plus guère envie de converser avec cette personne qui croit que je lui doit bien plus que ma simple considération… »

Empereur Nombre de messages : 99 Date d'inscription : 09/04/2008

Grüdu s'amusa une nouvelle fois de l'attitude désinvolte d'Aria. Il souria à Caryste avant de prendre la parôle.

Aria, tu n'est pas facilement impressionnable, difficilement manipulable et plus que perspicace. Je comprend les sentiments des Chaos à ton sujet, et les partage. Tu seras parfaitement respectée ici, en cette nouvelle famille qui t'accueille.

Il souria bêtement, fier de la manière dont la jeune femme qu'il espérait Chaotique lui avait tenu tête jusqu'au bout.

Tu m'en voudras surement pour ces instants désagréables, mais les derniers événements ayant eu lieu en nos murs me font à présent évaluer, et non juger, les invités. Ta place à nos côtés t'es réservée, si tu désires toujours offrir ton âme à Dim AGhor!

Un large sourire s'inscrivit sur son visage. Guerrier brutal et débile, son rôle préféré et le plus adapté.

POur ta gouverne, si mes sentiments envers toi avaient été égaux à l'opinion que tu te fais de moi, tu serait morte avant de franchir nos portes.

Il éclata de rire.

Mais je ne lève que rarement la main sur les femmes, et surtout sur les jeunes filles avec ton potentiel! L'impératrice ne me le permettrai pas et me le ferait vivement regretter.

Il fit une grimace et un clin d'oeil à Caryste, indiquant son entrejambe et mimant une paire de ciseaux

Caryste, si tu veux l'accompagner et lui faire visiter sa nouvelle demeure et signer le pacte de lucifer

Impératrice Nombre de messages : 283 Date d'inscription : 25/04/2008

Tétanisée sur les images de son miroir, Liânna voit son âme noire faire ce qui tue a chaque fois un pue plus de son humanité.
Tout ca pour une vulgaire recrue? Mais que lui prend-t-il de risquer tant?.haletante , a l,affut...attendant de voir de qui prend le dessus la bête démoniaque ou l'homme serviteur des démons.

Aria parle en effet beaucoup, semble du grain du du granit , mais même l'eau vient a bout de la pierres avec la patience, et un impact dur et elle ce scinde cette pierre si pleine de pigment. Il a bien fait de la tester... Mais elle craint pour son avenir, si déjà il se sent obligé de commander cet bête, que Caryste devrait pourtant un peu plus craindre. Même étant démon.

Impassible, va se changer, pour aller accueillir la nouvelle venue.
Elle n'a pas encore tout vue.

» Visite et rendez-vous.