Le Retour de l'Esclave

Revoir Caryste avait d'abord était une grosse surprise et le hazard le plus complet. Mais ce fut en faite un véritable bonheur. Parlé des heures durant, lui raconté les changement qu'avait subit mon existence....

Il m'avait conduite à l'Antre. Après qu'il ai demande a ce qu'on lui ouvre les grandes portes s'ouvrirent lentement . Je sentie une main se poussait dans le bas de mon dos me poussant a entrée. Prenant une grande inspiration je me dirigea vers l'intérieur de l'Antre un peu angoissée....

Elle avait entendu une voix familière...un voix trop longtemps silencieuse... Une voix qui parfois la faisait se sentir inutilement coupable. Arrivée a la porte, son estomac se révolte.. l'esclave...la chose a caryste passe le pas...mais qu'est-ce qu'elles ont toutes a roder par ici. Puis elle voit , son maître de Magie , derrière , dirigeant de sa main de velours la demoiselle...Se sentant obligée envers lui , les accueille sans trop de réactions , contenant ses expressions .

Bonjour a vous Caryste....

Lève le nez, ton froid et peu avenant,

Colimaçon...Bonjour..

que se passe-t-il donc pour que vous criiez qu'on vous offre la porte, vous n'avez plus la clef magique? ?

IL l'avait croisé dans les coursives, sans qu'ils ne s'adressent un seul mot. Une certaine tension régnait entre eux deux, et Grüdu ne savait toujours pas comment l'apaiser. Il avait décidé de laisser le temps agir de lui-même, ne se joignant à aucune démarche du puissant Caryste. IL réfléchissait, encore et toujours, l'esprit apaisé en cette parcelle de terre où il expérimentait des croisements d'espèces. IL coupa au pied une Rosae Tenebriae, aux pétales à la base blanche finissant en mélange de pourpre et de sang. La première. IL savait à qui l'offrir et se mit en quête de Liânna.

L'ordre de Caryste le mena directement à la porte où il était presque sûr de retrouver LIânna, qui ces temps ci jouait parfaitement son rôle d'hôtesse chaotique. Il arriva tranquillement auprès des grandes portes, sa création botanique à la main. IL se plaça aux cotés de Liânna, effleura sa hanche avec la rose, et lui offrit avec un sourire

IL se retourna pour voir Caryste entrer, accompagnant une invitée qui n'était pas étrangère à l'antre. Il murmura à LIânna

Voici une bien étrange visite, mon ange noir.La passion qui anime ces deux êtres semble grande. Je reste méfiant quand à cette démarche, attendons d'écouter leur motivations.

IL lança plus fort:

Salutations, Caryste, que nous ramènes tu? Elle ne me semble plus ton esclave, mais une victime docile. Un nouveau charme de ta création?

S'attendant à une réponse de Caryste , goute plutôt à la présence de Grüdu, son coeur affolé simplement à son odeur perçue, et une petite note de...de .. passion diffuse.. parfum de femme ..non mais.. semblable. Elle fixe un moment son regard y lisant toujours avenir glorieux, un nuage de reve, un soupçcn d'attention...

Pose sa main sur la sienne , percevant épineuse présence. Entrouvre la bouche, la referme partiellement, l'ecoutant susurrer ses pensées. La voilà regrettant de ne pouvoir commenter la simple offrande , pourtant lourde de sens en soi . Subtile nuance, comme rose blanche trempée en sang frais...magnifique corolle...Etait-ce là ce qu'il lui avait parlé..cette beauté faite de ses mains. Chanceuse de plante...la voilà, enviant une plante?...Décidément Liânna , ne se reconnait plus.. une etrange chaleur parcourant ses entrailles de si douce façon. Peine a ne pas lui faire voir combien elle est touchée. mais devant Caryste , et la nouvelle venue fort mauvais endroit..a moins que vilain, il n'est deja tout planifier pour augmenter les pressions . Comment savoir avec lui , qui vit si bien avec toutes ses tensions.
Presse donc sa taille en signe d'éffusion....Une envie féroce de le coller au mur en passion , racle sa gorge et reponds doucement :
Laisse-lui le temps de s'assoir avant de t'informer des usages de ses potions!

Et oui je suis celle que l'on surnomme parfois la fleur du mal...Vous voulez savoir pourquoi? écoutez moi bien...

Alors donc ...vous voulez vous joindre à nous ? J'ai vu Sobi en autre jardin, il semblait dire que vous n'aviez rien de quelqu'un de constant.. Etiez peu présente et rarement vous faisiez entendre votre voix...Vous trouvez vraiment que ca donne bonne image du Chaos Quelqu'un présentant ses traits? De plus , je n'ai pas le sentiment de vous devoir quoique ce soit, c'est même plutôt l'Opposé.

Serre fermement la main du Grüdu, y trouvant réconfort.

Votre regard dérangé parce que je touche un homme me déplait aussi, fortement. Nous sommes le Chaos, pays de luxure , d'envie , d 'orgueil et de gourmandise.
Le seul aspect qui me rendrait votre présence acceptable, serait que vous gardiez Caryste un semblant calme et contenté. Etes-vous capable de cela? personnellement ,je ne vous donnerais ni acces aux chambres , ni aux endroits strategiques.. un joli apartement à coté de la niche de Mush , ca vous dit?

La fusille du regard ..

Heureusement pour vous, je tiens Caryste en grand respect , malgré tout...

Vous croyez donc que je n'ai demandé qu'à Sôbi , j'ai l'art et la manière de faire parler ces messieurs sans souffrances... même que parfois ils se méprennent sur mes intentions...Caryste aussi m'a parlé de vous.... Peut-être seriez vous surprise. L'opinion d'un homme cherchant a faire amoindrir Un Clan sans intêret , passe encore, mais si en plus il peut y trouver plaisir . Pourquoi s'en priver! Ne vous leurrez pas, vous lui êtes utile voilà tout!

Leve ses yeux sur Caryste, impitoyable.

Qu'avez vous de bien à dire pour la défense de cette damoiselle, maitre de Magie... Vous croyez vraiment que le fait de finir amourette avec ses lumineux , lui donne gout de sadique réplique à leur encontre?


Passe doucement la main de son conquérant à sa taille, laissant la sienne dessus pour la l'y garder, s'appuyant légerement contre son torse.

Citation :

- Liânna... Depuis quand ne me faites vous plus confiance et jouez-vous à la détective avec mes amies ? De plus, il me semble que nous sommes entourés du style de personne que vous venez de décrire, non ?
Des gens qui se pensent au dessus des autres, mais qu'on ne voit jamais, qui ne se font entendre que très rarement... Donc, je ne vois pas ce qu'une de plus pourrait changer.

Estomaquée le regarde, scrutant ses yeux de miroirs délavés, sentant une rage qu'elle s'était refusée a montrer lui monter tres haut et tres fort.

Caryste ....Vous ne me demandez pas vraiment...Depuis quand je ne vous fais plus confiance? Vous voulez vraiment , qu'on en déblatère ici! J'en doute....Et si encore je vous faisais confiance, Cette ancienne lumineuse ne serait pas ici! et il me semble qu'on parle tous , nous chaotique plus souvent que notre tour sur la place publique, enfait on dirait deja qu'on domine tout!...

Crispe ses mains sur le bras de Grûdu, s'en servant comme de rempart. Sent une présence passé..l'aidant à retrouver aplomb sans savoir pourquoi.

Nous disions donc, outre Caryste , pourquoi ici?

La tension montait avec les exaltations des passions des uns et des autres. Les acteurs du drame tragique était tous les quattre réunis, rejoints par Colimero. Le tableau, si cet instant avait du être immortalisé, n'aurait été qu'un profond brouillard nuancé de gris, et les âmes des cinq êtres des explosion de rouge passionné. La situation lui plaisait, combat de fierté , de puissance et de volonté. La chaleur de LIânna le sorti de sa torpeur.

Il embrassa Liânna sur la tempe et prit la parole.

Colimero, tu désires nous rejoindre, mais n'as pas pris la peine de te renseigner sur les membres qui composent cette famille? Même si cela ce découvre en nous côtoyant directement, je suis déçu... quand on désire se rapprocher d'une communauté, il est de bon usage de se renseigner....

Il soupira

Bref. Je suis Grüdu, porteur du Chaos et de la désolation, amant de Liânna.

J'ai toute confiance en Caryste, et en ces choix, mais pour le moment tes propos sont dénué de passion, de haine véritable. Tu sembles plus perdues que désireuse de nous rejoindre. Mais je peux aussi dire que je ne te connais que peu. Peut-être que quelques faits d'armes contre tes anciens compagnons m'aideraient à me faire une opinion sur toi.

Il murmura encore plus bas à l'oreille de LIânna.

Si elle peux apaiser Caryste, je ne peux que désirer sa présence, mais je demeure indécis pour l'heure. Il lui manque encore cette flamme qui anime le Chaos, ce sentiments qui pèse sur cette rencontre. Elle semble encore trop extérieure aux ténébres. Laissons les encore parler, je suis sûr que leur brasier mutuel pourrait nous réserver quelques surprises.

Sent les pulsions viscérales prendre le controle de ses pensées. un grand vent se levant..., soufflant cheveux a congler les vsages, faisant , volet les feuille de parchemin et celle des arbre entré a l'arrivée des deux amants...sent le vent prendre force, observe un derniere fois Caryste, puis Grûdu le magnifique ...et intense vigueur... disloquant etrangement ses particules.. Rage noire. Se dissout et ne devient qu'air...
Un etrange écho envahissant l'espace..

Prenez ma place alors....


( hrp: mise en place de bouteille , oxygène neuve..^^ )

Aucun mot n'arriva à sortir de sa bouche. Une partie de lui était en train de disparaitre, sous ses yeux. IL entreprit de la saisir, ses mains ne trouvèrent nulle matière à retenir. Le désespoir montait en lui, le submergeant par tsunamis successifs. Sa force ne lui servait à rien, son habileté non plus.

Ce regard qu'elle posa sur lui le pétrifia. Sa seule crainte n'avait jamais été la douleur, ou la mort.Il la perdait, sans un mot, dans une perfection inimaginable. Elle s'effaçait, immuablement. Dans un dernier sursaut, il l'appela à lui.

Li... LIânnna.

Son cri se fit hurlement, l'écho résonna au loin, accompagnant les particules de passion balayées par le vent.

Il hurla de nouveau en tombant à genoux face aux derniers corpuscules d'amour qui s'évanouissaient. Il demeura agenouillé, tête baissé pendant un long moment.

Le désespoir fit place à de la haine. Les derniers mot de sa rose de sang n'avaient pas été pour lui, l'atrocité de ce départ lui fit perdre tout retenue. Il se redressa lentement, ne relevant la tête qu'au dernier moment. Une larme de sang dessina les contours de son visage.

Vous... Vous... Il hurla de nouveau Vous me l'avez enlevée, vous avez dérobé une partie de moi.

Son aura se fit noire. Il serra les poings.

Comment avez vous pu orchestrer cela?

Il fixa les yeux de Colimero.

Tu dois m'expliquer. Tu d.. dois..

Il ne prit conscience de sa réaction que lorsqu'il pu lire dans ses yeux. En une fraction de second, il avait sorti sa dague et s'était élancé vers Colimero. Arrivé devant elle, il avait bousculé Caryste et saisi l'esclave à la gorge. IL ne savait plus qu'elle force utiliser. Il serrait simplement cette gorge. Il pouvait sentir les os de la nuque se resserrer sous ses doigts. Il se tenait à un souffle de son visage, prêt à lui en arracher une partie tel un démon.

Parles, parles tant que tu le peux.

Une seconde larme de sang coula sur sa joue

[hrp: hors de moi, n'hésitez pas à me mettre une branlée en rp ]

La douleur lui fit reprendre peu à peu conscience. Il avait voulu lâcher COlimero, voir ne pas l'attaquer, mais toujours cette part en sombre en lui reprenait le dessus. Sa folie meurtrière, celle qu'une seule âme savait contenir, s'était emparée de lui. Son esprit luttait contre ce fauve infernal en lui, frappant à la gorge l'invitée. Il saignait intérieurement, , le combat contre lui même allait s'achever en un bain de sang, dont la seule victime serait.. Colimero.

Il allait lui rompre le cou, il ne le fallait pas, il voulait hurler, mais les sons ne semblaient résonner car l'intérieur de lui. Un élancement dans son bras lui permis de rependre son combat, le fauve était blessé mais ne voulait abandonner, la douleur se fit importante, le fauve ne pouvait laisser cette proie vivante. C'était la fin, le fauve allait emporter cette âme sans que Grüdu ne puisse le contenir. Le coups fatal était proches, ses doigts agissant comme les gros du monstre en lui, sa main puissante, la mâchoire, aller la briser.

Un voile noir. Plus rien, plus de fauve, juste lui, et une image fugitive de Liânna.

Le froid de la pierre conter ses jambes le ramenant à la réalité. Agenouillé, il sentait qu'une âme le soigner. IL conserva les yeux fermés, cherchant dans le conatct des mains salvatrices avec ça peau les sensations de l'épiderme de LIânna. De douceur il était bien question, mais pas de brasier sous-jacent . Une troisième larme de sang vint s'écraser sur le sol.

il baffouilla:

Je... je m'excuse, Colimero, pardonnes-moi Caryste, je.. Pénétrez en notre citadelle, expliquez mes actes à l'empereur et décidez de mon sort. Je je vais demeurer ici

Il ouvrit les yeux et observa le L qu'elle gravait sur ses hommes.

Pardonnes moi, Liânna

il leva les yeux vers Colimero, puis les dirigea sur Caryste.

Colimeor à survécu, a su stopper ma folie au péril de as vie. Tu mérites ta place parmi nous

Il l'avait appellé...Étrange impression d,être aspirée vers lui. Rien de si fort n,avait jamais froler sa jeune âme.. il avait besoin d'elle ... a quoi avait-elle pensé.. il avait mal..très mal.. mal à la folie , mal à ne plus vouloir être soi.. sentant son être ehterique se faire sable de sablier , pour retourner là ou elle devait être, la ou etait son rôle. Douleur en picotement , se reconstituant de poussieres de lumiere noire, Compagne fidèle du seul homme qui la liait autant a lui qu'elle ne le faisait de lui. le retrouvant Coliméro a ses soins.. entendant parler de Drake, ne comprenant pas trop..voit la crispation sur son visage aux couleurs des passions mécontentes,s,approche sans hesiter. posant leger doigts sur l'orée du cou , touchant son épaule , tassant un peu Coliméro.

Grûdu, mon amour....



Elle Voudrait lui parler encore, sent son orgueil aussi atteint que son coeur, son corps saignant rage de perdre et de ne pas avoir su retenir...

Laissez le moi Coliméro... Je sais les aires de l'antre.. allez donc signer le serment de Lucifer que je soigne celui qui est mon âme...qui peut m'appeller au dela du possible...

Sent qu'il ne lui parlera pas , en silence passe main a a taille et le force a se relever , apaisant d'un sortilege tendre au moins les douleurs de son corps.. murmurant a son intention

Pardonnes-moi...