Morsure de velours

Elle venait de laisser Mel, dans la caserne, une sensation incompréhensible l’avait surprise..
Il y avait là, quelqu’un qui avait captivé son attention…
Elle ne savait point qui était cette être..
Des pensées lui étaient parvenues.. elle les avait saisit, un être, une aura sombre, comme la nuit..

Elle se dirigea maintenant à travers les couloirs…elle les arpentait arrivant à ceux des dortoirs..une silhouette devant elle, marchait.

Devant elle, était le jeune médecin tueur, Arsan..

Elle se dit que peut-être allait t’il se choisir une chambre ?

La sensation qu’elle avait sentie quelques instants au paravent étaient disparues, disparaissait un peu plus à chacun de ses pas..comme si un courant balayait le tout…

Elle était à sa hauteur..il n’y avait à présent plus rien, le calme plat, aucune sensation…étrange pensa t’elle.

Lilou le regardait et lui demanda :

Cherchez-vous une chambre ?Puis-je vous aider ?

Le jeune homme au gré de ses pensées, parcourait les couloirs de l’antre

Akhenaton lui avait interdit de franchir certains endroits
qui maintenant lui était ouverts, curiosité avide d’une jeunesse imprudente.

Il sait qu’il devra s’y prendre à plusieurs fois avant de savourer tout le chaos de ces richesses.
passant une main sur les murs pour mieux ressentir tout le mal qui imprègne l’endroit,
il sait qu’il est autre, mais ils les aiment déjà.

douceur et volupté d’une mort annoncé, il sourit étrangement
Dame Lilou l’avait bizarrement irrité
pourquoi, comment, il ne sait ou que trop bien, il n’aime pas être dominé.

Continuant son chemin, il se retrouve au dortoir.

N’entendit ni ne vit Lilou arriver,
le son de sa voix le fait tressauter. Regardant la reine de la nuit.

les yeux noirs de la belle, le trouble.

Mélange minutieusement dosé d’attirance, de haine, d’amour, de mort.

Un frisson le parcourut.
Pour reprendre ses esprits arsan un fois de plus focalise ses pensées sur ses dés.

Effectivement, il cherchait entre autre une chambre, mais ne savait pas trop où aller.

Oui Dame Lilou, princesse des illusions, mais une vraie chambre, me conviendrait de préférence


Quelle étrange Dame, alors que je l’ai agressée à l’entrée de l’antre, elle se propose de m’aider

Elle savait bien qu'il aurait besoin d'aide, tout le monde en à besoin à ses débuts, elle avait sentit le frisson iriser ses poils..

Elle avait sourit dans sa tête, ne laissant rien paraître cette fois-ci.

Un vrai chambre dites vous?

Il y a une chambre libre juste au coin.. enfin il y en a quelques unes..

Ils avancèrent..

Puis Lilou s'arrêta.

Ici ce trouve un chambre.. elle est bien grande et spacieuse..vous conviendra t'elle?

Elle ouvrit la porte. La pièce était couverte de poussière, signe d'abandon..

Comme vous le voyez, personne n'y à élu domicile, depuis longtemps.

Elle entra..

La pièce contenant cependant les quelques meubles requis, ils étaient couverts par des couvertures...

elle s'avança vers un fauteuil, retirant d'un simple geste la couverture poussiéreuse.

Puis si assit, elle le regardait toujours..

Alors, celle-ci vous conviendra t'elle? Ou vous voulez une autre?

Il suivi la Dame, et entra dans la chambre proposée.

Il est vrai que la poussière y avait élue domicile, mais la pièce était bien agencée
et puis les larbins auraient bientôt fait le ménage.

Déposant ses affaires sur le lit, arsan se dirige vers la fenêtre pour l’ouvrir,
pour aérer la pièce, sentir le souffle glacé de la nuit et reprendre ses esprits.

D’un geste souple mais précis, la reine enlève la couverture du fauteuil avant de s’y assoir,
tournant le regard vers l’extérieur admirant la nuit et sa magie, il entendit

Alors, celle-ci vous conviendra t'elle? Ou vous voulez une autre?

Sentant le regard de Lilou, le jeune médecin, se retourne et se dirige vers le fauteuil

Je ne suis pas difficile madame, un lit et une fenêtre m’aurait suffi amplement, mais si personne ne l’habite autant la prendre, je vous remercie

S’assit sur l’accoudoir du fauteuil, fixant l’épaule d’un grain parfait,
arsan d’un geste délicat sans brusquerie, avec un doigt caressa Ghâzi,
il ne pu s’empêcher d’effleurer la peau et les cheveux de la Dame.

Son regard émeraude plongea dans la noirceur du néant de ses yeux….

Elle le regarda se diriger à la fenêtre..
Je vous aurais cru plus exigeant avec vos grands mots, qu'aviez-vous dit.. ah oui, quelque chose comme..

..mais une vraie chambre, me conviendrait de préférence .

Alors, voici donc une vrai chambre et tout ça rien que pour vous et pour vos futures conquêtes...

Lilou le vit s'approcher, caressant Ghâzi, pour mieux la toucher elle. Tous les moindres gestes elle notait..douceur dans le regard, lisse glissé sur sa peau et cheveux.. Cet être voulait quelque chose.. mais quoi? Elle ne le savait

Elle soutenait le regard du petit...

Ne savez-vous pas qu'il est dangereux de me mirer ainsi ? D'autant plus que mon appétit se réveille...

Elle lui sourit, laissant ces crocs pointures surgir légèrement...

Souriant, Arsan écouta Lilou,

Vous êtes passé maître dans l’art de l’illusion, je ne voulais point d’une chambre de rêve, juste un coin ou me reposer, exigeant, oui pour le clan, après peu m’importe, si je m’y plais seul cela compte, pour mes futures conquêtes, ben on verra ca plus tard.

Restant à sa place tout en caressant Ghâzi.
La dame dégageait une aura, qui l’envoutait, la paleur de ce visage ,dans cette chambre éclairé juste par les rayons de la lune,
brillait de mille feux, il avait l’impression que pas seulement le regard l’envoutait,
sa voie était douce, chaude, sensuelle, il fallait absolument qu’il se reprenne.

Si Madame, je m’en rends parfaitement compte maintenant, mais que serait la vie sans danger, sans abus, sans risque, sans plaisir je suis bien chez les Chaos non.

Deux crocs apparus aux extrémités de ses lèvres finement dessinées, pulpeuses, couleur sang
un appel à un baiser de la mort, cela contrastait avec la pâleur étincelante du visage,
l’appel, l’envie de cueillir ce fruit mur, il prit conscience de se perdre et réagit.

je vous préviens si vous ne retenez pas vos envies, je ferais de même .

La regarde d’un air de défi

Le jeune homme se leva à son tour, leurs corps prochent, un parfum, boisé, épicé, mucs,
enivrant était dans l’air, leurs regards s’affrontaient.

Madame, je n’en doute pas, mais vos pouvoirs, ne fonctionnent que sur les gens amoureux, je vous aime certes, pour votre beauté et votre charisme, cela ne suffit pas. Vous m’avez fait vivre des moments magique, je vous dois bien quelque chose.

Arsan prend Lilou dans ses bras, son cou bien apparent.

Au nom de l’amitié, je vous laisse vous délecter, puisque vous avez faim.