L'abattoir

Après un certain temps, plusieurs achats , soudoiements , passe-droits et diverses extorsions.. Liânna avait réussi à trouver le nécessaire pour se constituer enfin , un salle, pour ses petits plaisirs personnels, adéquatement équipée.


Au centre , devant la porte, une table au dessus de Métal, chaines avec attaches pour le cou , les chevilles et les poignets en fer forgé, plus petites en chainons fin dorés.. , cordes de jute rêches.. pinces , un peu rouillées pour certaines mais bon, il faudrait trouver un forgeron décent pour le Chaos . A moins qu'elle ne demande à son cher Grüdu .

Sur une tablette a la hauteur de bras, pinces d'écartèlement, sur une scie en acier, quelques bistouris , lames de rasoir , quelques aiguilles bien longues et piquantes, 4 hameçons de différentes tailles et une jolie panoplie de pots en verre de toutes sortes.. des jarres en grès, des pots de faïence aux parfums exotiques...envoutant ...persistants, presqu'aphrodisiaques pour elle. Trois tabliers de cuir , longs couvrant la devanture de sa robe sans problème , et pour les ouvrages difficiles et salissants des pantalons moulants et un bustier et des bottes avec des talons surélevés ..pour ne pas marcher trop dans les entrailles gluantes en même matière ainsi que de jolie broches à cheveux , pour les attacher avant de commencer éviscération, amputation , ou ... greffe...

Une fine grimace de contentement esquissé en lenteur naissait à ses lèvres en voyant dans le coin , un jolie cage surélevée .. ou l'on pouvait faire joyeuse flambée dessous... Dans le coin opposé quelques poulies ou l'on voit pendre des attaches avec des bracelets en cuir troués. Sur l'âtre chaud.. une tablette en fer ..pour y mettre métaux à blanc...ça s'enfonce tellement mieux...et ça cautérise aussi... moins drôle, mais bon.


Et dans le troisième coin une grande marmite surmontée d'une raffinée cheminée en rond.. tenant sur des poteaux de métal solide... du jamais vu auparavant une idée pour tenter de défaire la chair trop dur de certains guerriers , qui n'avaient surement jamais amolli leurs cuirasses dans un bain aussi bouillant.. un feu magique la tenant toujours à gros bouillons.


Enfin dans le dernier coin de la grande pièce qui semblait maintenant de taille moindre.. un joli paravent de soie décorée de fleurs de cerisiers, un bureau en bois de rose , un buvard avec un encrier, une élégante plume de paon et un jolie bouquet de pensées et de myosotis.

Satisfaite du coup d'œilm se dit qu'il ne manque plus que Sao... pour s'occuper... et oui du pauvre type qui a osé lui tirer la langue, et auquel elle l'a parcimonieusement tranché avant de le clouer...derrière la porte.....

Cette nouvelle salle, l’abattoir, Sao ne pouvait ignorer sa présence tant son installation à fait résonner l’Antre. Il était content qu’elle soit enfin terminée, d’une part car il pourrait de nouveau dormir tranquille et d’autre part, car il pourrait enfin bénéficier des leçons de dépeçage tant promises par Liânna. D’ailleurs il était l’heure…

Sao se dirigea vers cette fameuse salle. Il y entra, mais personne ne s’y trouvait. Alors, pris d’un élan de curiosité, il visita cette salle. Salle de tortures futures, elle inspirait un bien fou au magicien.

Au loin, des bruits de pas. Sans doute Liânna. Sao sortit de la salle afin de ne pas y être surpris par Liânna. Sans doute qu’elle ne serait pas d’accord si il errait à l’intérieur. Assis à l’extérieur de la salle, en lévitation, Sao attendait. Il attendait sa leçon de dépeçage avec plus d’impatience que jamais…

Commençant à s'impatienter, l'homme baraqué ne se présentant pas.. voyant que le petit rigolo au mur en crucifixion semblait se réanimer une peu.. décide de commencer le jeu sans le retardataire...Promène gentiment ses doigt aux attaches de l'armure.. décorée de fort belle façon... d'ailleurs. Le plastron tombant en un joli fracas par terre..découvrant camisole de fer.. encombrante à son gout....Cherche de ses yeux les cisailles.. un sourire venimeux animant ses lèvres voyant qu'il a ouvert ...très légèrement ses paupières... Reste silencieuse comme serpent en guet... attrappe l'outil effleurant ... juste ce qu'il faut pour le reveiller comme il faut, tentant de lui parler la bouche vide de son appendice, mais pleine de sang coagulé...


Remarque alors un odeur... mais ne réussis pas a la replacer.. pourtant ce n'est celle de sa victime ..qui a bien fait quelques coulisses humides le long de ses jambes...Lui fait un sourire compréhensif...cherchant les airs de ses yeux.

Les bruits de pas cessèrent avant d'arriver à la salle. Ce n'était donc pas Liânna. Cependant un bruit métallique interpela Sao. Il s'approcha de la porte et entendit un deuxième bruit, un bruit d'ustensile. Sao entra alors dans la pièce après avoir toqué sur la massive porte. A l'intérieur, il y avait Liânna et une victime accrochée.


Hey, tu as commencé sans moi ! C'pas juste ça ! Moi qui t'est attendu si longtemps...
Enfin bref, maintenant nous sommes là tous les deux et je suis près à suivre la première leçon.

On commence par quoi ?


D'un sourire enfantin, Sao se prépara à opérer. Il était heureux, l'heure H était venue. Que d'excitation!

Sursaute a l'apparence de l'imposant bonhomme

Enfin!! oh je vais changer de technique alors.. !!

j'aimerais bien voir comment tu t'y prends .. alors.. et te montrerais ma technique après..!
Tu ne collectionnes que es oreilles? j'ai déjà sa langue ..elle était trop loin pendue le pauvre ...elle a giclée!

Se tourne et attrappe un petit couteau plat et un bistouri et les lui tends..

Allez montre-moi ce dont tu es capable!

Sao prit les ustensiles tendu par Liânna. Il s'approcha de la victime. Une petite hésitation, la droite ou la gauche en premier ? Durant ce temps de réflexion, le bistouri dansait entre ses doigts. Il opta pour la droite. Tout doucement, il appuya le couteau plat sur la temps de et commença à faire le tour de l'oreille avec le bistouri.
Un murmure à l'oreille de la victime.


As-tu mal ? Non hein, c'est pas douloureux là. Attend un peu que je décroche l'oreille...


Un large sourire sur le visage du Mort. Cependant, il restait très concentré. A présent, il arrivait en dessous du lobe de l'oreille et enfin, il fini sont tour. Le sang coulait des coupures faites par Sao. Il échangea le couteau plat et le bistouri de main.


Maintenant je vais t'arracher l'oreille...


Le couteau plat se glissa sous la peau. Par petits coups, le couteau glissait sous l'oreille du "patient", il tranchait délicatement les quelques gros vaisseaux sanguins et nerfs qui étaient présent.

Il arracha l'oreille par la suite doucement, tout doucement. Ça y est, il ne manquait plus que le bocal de formol pour l'y mettre. Il se tourna vers Liânna qui l'observait.


Alors ?

Trépigne presque à le voir faire, ayant hâte de s'amuser ..mais se retient de le faire, gardant son flegme de femme froide sur corps de fillette enthousiaste... l'observe salivant presque, fébrile , excitée.. la vue du sang stimulant son propre corps.. extase secrète mais réelle.. fascination morbide... Trouve un peu longue sa méthode..mais adore la fébrilité apportée par le questionnement se faisant: va-t-il la déchirer ou vraiment la sectionner proprement ainsi.. verra t-on son crâne se dévoiler en découverte étagée... ? ou fera-t-il giclée sur la peau étrangement blanche du beau guerrier.. ayant perdu mine fière.


Hum oui , un peu de célérité... vous fait défaut... un main leste est agile découpe plus précisément que forte et mal placée.. mais oui la coupe n'est pas mauvaise..

Lui donne le bocal manquant... ... allant de l'autre coté.. lui souriant radieuse.

Voyez .. nul besoin de force si vous rentrez avec un angle de 45 degré.. la peau se soulève comme pâte feuilletée.. les muscles se détachent comme si ils étaient cuits en trouvant tendons déjà crispés..ce qui bien évidemment est lus facile quand ils sont conscients! Vois comme la pointe fait tout l'ouvrage...

S'éloigne un peu tenant la lame reprise a bout de bras pour qu'il voit bien..!

Reprend les ustensiles et cette fois se dirige de l'autre côté. Oreille gauche. Angle à 45 degrés, il s'appliqua, le bistouri entra plus facilement cette foi ci. Le même scénario se produisit, les quelques murmures pour rajouter de la perversité à l'acte, mais cependant, Sao fut plus rapide, les paroles de Liânna n'était pas tombées dans l'oreille d'un sourd.


En revanche, la victime était maintenant belle et bien sourde, Sao avait commencé la mutilation par les oreilles, mais par quoi allait continuer Liânna ?


A ton tour Liânna, je te sens trépigné. Miantenant je te cède la place, à toi de jouer l'artiste !


Esquissant un clin d'œil à la belle, Sao mis la deuxième oreille dans le bocal de formol et se mit dans la meilleur des positions qui soit pour observer le travail de Liânna.